1985. Bugatti "Royale". Très librement inspirée de la fabuleuse et mythique voiture de la marque ! Commande spéciale devant pouvoir emmener le père et ses 2 enfants de 3 et 6 ans !
Long. 3,6 m. poids 550 Kg.
Vitesse 35 Km/h. Autonomie 3h.
Propulsion par 2 motoréducteurs de 1200 W., alimentés par des batteries cadmium nickel.
Variateur électronique de vitesse, commandes digitales, programmation des accélérations, décélérations et temps mort entre les vitesses.
Avancez dans les pages
Reculez dans les pages
JPH crée ses tout premiers automates en 1949.
Autrement dit au temps de la préhistoire puisque le premier fut un dinosaure qui marchait tournait la tête, ouvrait la gueule et tordait sa queue avec un moteur branché directement sur le secteur 110 volt, de l’époque. La bête était en grillage et fils de fer, longue de 60 centimètres… La gueule émettait des étincelles provoquées par une brève mise en court circuit des pôles d’alimentation. Les fusibles de la maison avaient intérêt à être solides !
À partir de 1955 JPH produit quelques petits automates humoristiques faits de coquillages, bois et yeux de verre. Ils étaient animés par des mécanismes de réveils.
De 1956 à 1962 JPH crée aussi des engins étranges et prémonitoires (comme cette planche à moteur),
À partir de 1966, il réalise des expositions, des aménagements intérieurs, de maisons, bureaux et des éléments modulaires d'architectures pour usines et centres commerciaux, et, en tant que désigner, il crée de nombreux éléments de mobiliers… (Souvent à mécanismes et à combinaisons !).
Jean-Pierre HARTMANN, Avant les automates, étaient les ... automates !
Cliquez pour agrandir.
L'ensemble est géré par un ordinateur spécial, servant aux chariots filoguidés dans les centrales nucléaires...
(à l'époque cet ordinateur était classé "secret défense" !)
Base de roulement : faux châssis avant et arrière d'Austin mini... rétrécis en largeur.
Direction à crémaillère, 4 freins à tambour. Châssis en hêtre.
Carrosserie en laiton de 8/10 ème.
Calandre et accessoires en laiton et bronze.
Ailes en fibres de carbone et résine époxy.
Portes, toit (amovible), et parements intérieurs, en palissandre de Rio massif.
Garnitures et sièges en velours broché.
Tableau de bord en cuivre poli et galuchat, avec indicateurs de vitesse,
de charge de batterie , de consommation et commandes digitales pour marche avant / arrière.
Éclairages, chargeur de batterie incorporé, phares, klaxon, etc...
Peinture, 6 couches, polie et décorée à la main !!
Dans cette oeuvre unique, qui n'est en aucun cas "une maquette", le temps de fabrication ne comptait pas, seules, la perfection, l'esthétique et un fonctionnement exceptionnel, (pour l'époque) étaient les motivations !
"Bugatti royale" Un jouet d'exception de 1985.
Jean-Pierre HARTMANN, Biographie depuis 1973 ...
C'est à partir de 1973 que J.P.Hartmann crée et commercialise les "automates" et " les Jouets de l'Imaginaire " (voir le site des archives) :
Ils sont réalisés en métal : fer, cuivre et bronze, et en pièces uniques... (Quelquefois, avant 1988, à 7 exemplaires numérotés).
Leurs dimensions vont d'oeuvres minuscules, (des scarabées de 4 centimètres qui se déplacent avec le mécanisme d'une boite à musique), jusqu'à des oeuvres plus imposantes comme des voitures longues de 3, 5 mètres, pesant plus de 500 kg. et pouvant emmener 3 jeunes passagers. (La conduite de tels engins se fait à l'aide de contacts digitaux et le pilotage est assisté par un ordinateur qui assure la sécurité du pilote !)
Jean-Pierre, dans ses oeuvres, évoque tout les sujets de la vie : la locomotion (voitures, bateaux, avions, engins improbables), la fête, les animaux, les jeux, les sujets oniriques, la science fiction et l'érotisme !
Tous ces objets transcendent l'esprit du jouet. Le mouvement omniprésent est donné par tous les mécanismes possibles, de la simple boîte à musique, au moteur électrique ou solaire, à la machine à vapeur. Elles diffusent souvent des sons produits par des lames, des cordes, du vent ou des frottements sur des matériaux divers, mais aussi des sons électroniques ou numériques. Beaucoup de ces oeuvres jouent avec la lumière (certaines pièces ont plusieurs centaines de lampes, de leds, ou fibres optiques).
Les couleurs, les bronzes, les dorures, les multiples personnages qui les peuplent donnent à ces "Jouets de l'Imaginaire" et aux automates, un certain reflet de ce que pourrait être le bonheur. Ces oeuvres affirment : le monde doit être ainsi, et JP.H en décline les archétypes : l'eau est bleue, un arbre est vert, une barrière est blanche ! Des textes ou écritures cabalistiques soulignent les propos. Mais la mise en situation est surprenante : une femme papillon perd ses plumes dans une cage dorée..., un créateur d'univers émerge de la terre en portant le soleil et la lune. Un homme volant tente de décoller avec sa machine, en s'inclinant en avant et en levant une jambe!
Les oeuvres magistrales (les méga automates) sont accompagnées d'un livre, lui aussi réalisé en pièce unique, racontant leur utopique histoire et décrivant leur fonctionnement !
Il n'y a, en tout cela, aucun message; ce sont les rêves de JP.H qui s'expriment de la façon la plus lisible possible, le spectateur n'a plus qu'à en pousser la porte et y pénétrer.
Les médias de la planète les ont largement décrits, les appelant " les plus beaux jouets du monde ". Ces oeuvres sont vendues sur tous les continents aux amateurs, collectionneurs et musés privés, entreprises et personnalités, .
Ces rêves nés de leur créateur ou ces commandes spéciales sur un thème donné, permettent à Jean-Pierre, par leur succès, de tout exprimer, sans limite de taille, de complexité ou de temps de travail...
Menu des automates
